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Il suffit de regarder la couverture du premier numéro de Grand Hôtel, paru en kiosque le 29 juin 1946 à l’enseigne des éditions Universo de Milan, pour se rendre compte que le nouveau titre résultait d’un clair projet éditorial. Au premier plan, deux jeunes gens élégants et souriants sont sur le point d’entrer dans un cinéma, nommé justement Grand Hôtel, où passe Âmes ensorcelées, un film produit par la société Editiuniverso. Le numéro de 16 pages contenait la première livraison d’un roman dessiné intitulé Âmes ensorcelées, exécuté dans un style particulier qui caractériserait la revue pour de longues années: des dessins et de planches à l’aquarelle dont les subtils dégradés explorent toute la gamme des gris, comme si la bande dessinée cherchait déjà à anticiper sur la photographie. Aux pages 6 et 7 se trouve la première livraison d’un long récit, Le journal d’une épouse, de Wanda Bontà, et Toi, ma folie, de Luciana Peverelli, avec une seule illustration de Rino Ferrari. La page 9 s’ouvre sur une nouveauté, que vont reprendre presque tous les romans-photos et qui subsiste toujours: un témoignage authentique, raconté par une lecture ou un lecteur. Venait ensuite le second roman dessiné, Les larmes d’or, dessiné par Giulio Bertoletti, sur un scénario d’Elisa Trapani, bien connue du public pour ses romans sentimentaux mais aussi pour ses romans-feuilletons d’amour. La toute dernière page se partageait entre trois rubriques: d’abord une chronique de faits divers bizarres, paraissant sous le titre «C’est arrivé» et illustrés par Rino Ferrari et Rino Albertarelli, puis deux rubriques de courrier de lecteurs, l’une, Bureau, réservée à la correspondance avec un homme, Francis, l’autre, Fil d’or, signée de la fidèle Wanda Bontà.

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